Fini la Thaïlande
C’est ici que notre périple en Thaïlande se termine. Mais la route est encore longue avant qu’on n’abandonne nos sacs à dos. Ca continue au Laos :
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Nong Khai
On continue notre progression vers le nord
est de la Thaïlande, cette fois-ci, en tain de nuit.
Nong Khai, sur la rive du Mékong. Et de
l’autre côté de la rivière, à environ 150 mètres, le Laos nous attend
patiemment.
La guest house où nous nous poserons pour les 3 jours à venir, Mut Mee, est un endroit un peu particulier. En plus de la guest house, on y trouve un restaurant, des cours de yoga, un vendeur de livres, un bar-restaurant flottant sur le Mékong, ... un vrai petit village.
La ville de Nong Khai s’étend le long de
la rivière, avec une jolie promenade qui accueille des bars, restaurants, et un marché. Dans le reste de la ville, les Wats (temples) pullulent.
Lors d’une promenade en vélo, à quelques
kilomètres du centre, on tombe sur un parc où s’entassent des dizaines, voir
une centaine de statues. Sculptées par un artiste immigré du Laos, qui voulait
faire de l’art traditionnel avec des matériaux modernes. Bouddhas en béton, bodhisattva en briques, Shiva en ciment ...Certaines allant jusqu’à 15 mètres
de hauteur.
Une des plus grandes œuvres de cet
endroit est la roue de la vie, un structure à l’intérieur de laquelle on se
promène et où sont représentées les différentes étapes de la vie.
Un peu mégalomane, il s’est fait momifier, et sa momie mise sous cloche est visible dans un bâtiment du parc.
Nous sommes restés plus longtemps que prévu en Thaïlande, et il est plus que temps de prendre le Pont de l’Amitié pour rejoindre les terres es ancêtres de Céline, le Laos.
Korat - Phimai
Toujours plus à l’est, Korat. La ville est assez agréable avec un petit marché de de bouffe, en fait 4 ou 5 stands, et aussi un marché de nuit. Mais la raison de notre présence ici n’est pas la vile elle-même, mais une petite ville non loin de là, PhiMai.
PhiMai faisait partie de l’empire Khmer, c’est pour cela que le temple au cœur de la ville a la même architecture qu’Angkor Wat. La structure elle aussi est similaire à ce que l’on trouve à Angkor. Une porte à chaque point cardinal, un temple central et des bâtiments secondaires disposés autour. On retrouve avec plaisir l’architecture qui nous avait tellement plu lors de notre visite au Cambodge.
La ville elle-même a s’est développée autour du temple. Plusieurs édifices datent de la même époque, comme l’énorme four qui servait à la crémation de la famille royale, ou les différents plans d’eau qu’on retrouve un peu partout dans Phimai.
La visite de la ville est bouclée en une matinée, et de toute façon il fait bien trop chaud pour continuer après midi
Pakchong - Kaoyai National Park
Bangkok, c’est pas mal, mais c’est pollué et on a déjà visité. Il est temps de dire au revoir à Françoise et de nous enfuir vers notre prochaine étape, plus à l’est, à Pakchong, d’où nous visiterons le parc national de KaoYai. De retour à la campagne, la vie est belle.
Les tours pour le parcs sont hors de prix. On s’y rend donc par nous-mêmes. Une fois que le bus nous jette à l’entrée du parc ... et maintenant on fait quoi ? Pas de bus à l’intérieur, que des « taxis », des mini van ouverts à l’arrière, qui prennent le même prix que les tours. Il y a bien des vélos au centre d’information, à 14 km de là. Une des employées du parc, que les sourires et l’amabilité n’étouffent pas, nous proposent de louer son scooter pour la journée ... 400 Baths. On pas trop le choix, donc on accepte.
A peine à 3 km de l’entrée, sur la route
principale, bitumée, un singe d’une taille impressionnante nous regarde
passer. Corpulent, grosse crinière, queue coutre et noire, et des cros énormes
qu’il nous laisse apercevoir quand il baille. Une belle bête, dont on ne
s’approche pas trop.
Quelques km plus loin, panorama ahurissant
sur le parc. Le moins qu’on puisse dire, cc’est que c’est vert et dense. Là,
dans les forêts devant nous se promènent des singes, crocodiles, cerfs,
éléphants et bien d’autres encore.
Toujours en roulant, je vois une ombre
énorme au-dessus de ma tête. Je pile et lève les yeux, un rapace gigantesque
vole à à peine 2 mètres au-dessus de nous. Gris avec des taches blanches et
noires, il est énorme. A peine 10 km et on voit tout ça, qu’est-ce que ça doit
être pendant les treks !
Une biche sur le bas-côté, des varans qui traversent la route, un écureuil blanc, ... y a de la vu dans le coin.
Au centre d’information :
- Vous avez un guide ?
- Non
- Un GPS ?
- Non
Là, on nous propose le seul trek où on ne
se perdra pas à coup sûr. OK, on vous fait confiance.
2h de marche dans la jungle, la vraie,
humide, luxuriante comme on l’aime. Et là ausi y a de la vie. Des nuées de
papillons s’échappent devant nous, de toutes les tailles et toutes les
couleurs ; un varan qui grimpe tranquille à son arbre ; par contre,
malgré les panneaux qui mettent en garde contre leur présence, on ne voit aucun
crocodile. D’autres bêbêtes dont on se serait bien passé, les sangsues. Céline,
malgré un t-shirt long en trouve une sur sa taille, accrochée sur le haut de sa
culotte, et 2 traces de morsures sur le ventre. Idem pour moi, 2 traces sur le
ventre, et une qui est toujours en place sur mon mollet, et vue sa taille, elle
s’est déjà fait un beau gueuleton de mon hémoglobine.
Le trek se fini sur une cascade, auprès de laquelle on trouve un restaurant pour le déjeuner. Un couple nous prend en voiture pour nous déposer à notre moto, et il est l’heure de retourner à l’entrée du parc, le dernier bus est à 15h.
Gnark, plus de bus. Un gare arrête un pick-up pour nous, on saute derrière et on se fait déposer à Pakhcong.
Curry rouge au poulet
Ingrédients :
- 2 c.s. d’huile
- 4 ciboules hachées
- 750 g de filets de poulet dans la cuisse hachés
- 2 c.s. de nuoc mam
- 250 ml de lait de coco
Pour la pâte de curry rouge :
- 1 petit oignon rouge haché
- 3 gousses d’ail
- 2 c.s. de citronnelle fraîche hachée
- 3 c.c. de racine de coriandre fraîche hachée
- 2 c.c. de piments séchés en paillettes
- 1 c.c. de poudre de galangal (racine sèche de la famille du gingembre, employée entière ou rapée, elle a un goût poivré marqué)
- 1 c.c. de zeste de citron vert râpé
- ½ c.c. de pâte de crevettes
- 1 feuille de citronnier kaffir séchée
- 3 c.c. de paprika
- ½ c.c de curcuma moulu
- ½ c.c. de graines de cumin
- 3 c.c. d’huile
1- Pour le curry rouge, mixez tous les ingrédients jusqu’à obtention d’une pâte lisse. (la pâte de curry se conserve une semaine au frigo)
2- Faites chauffer l’huile dans un wok. Faites cuire le tiers de la pâte de curry avec la ciboule 2 min en remuant, jusqu’à ce que le mélange embaume. Réservez le reste de la pâte de curry pour un autre usage.
3- Ajoutez le poulet et faites-le sauter à feu vif jusqu’à ce qu’il soit tendre.
4- Versez le nuoc mam et le lait de coco. Portez à ébullition. Laissez mijoter sans couvrir jusqu’à ce que le mélange soit bien chaud.
Bangkok
Passage quasi obligé pour les backpackers
qui trainent en Asie, Bangkok, et surtout la fameuse KaoSan Road, la Mecque thaïlandaise des occidentaux.
Nous étions bien entendu passé par là lors de notre premier passage il y a 4 ans, et ça n’a pas changé d’un poil. Toujours les restaurants, les boîtes de nuit, les guest houses à pas cher, les stands qui vendent tout et n’importe quoi, les tatoueurs, les perceurs, les racoleurs qui proposent « ping pong ? » ... et bien sûr les occidentaux avec leur bière à la main.
Etant donné que nous avons déjà visité
Bangkok, nous ne retournons pas dans les endroits touristiques.
En faisant des courses dans le coin des
centres commerciaux, National Stadium, on aperçoit un groupe de musicien
traditionnel. Cool. On rentre, on s’assoie et on enregistre la musique qui pas.
Après quelques morceaux commence un spectacle de danses thai. Hanuman, une femme-oiseau,
des paysans se succèdent sur la scène. La musique est au niveau des costumes et
des performances des danseurs. Pour finir, 2 combattants nous font une démonstration de boxe thai, avec des armes. Vraiment impressionnant.
On le voit un peu partout sur les cartes
postales, les guides de voyage et aussi dans les reportages. On décide d’aller
voir ça par nous même. Direction Ratchaburi, à une heure et demi de Bangkok,
pour visiter le marché flottant. D’habitude, on évite les tours organisés, mais
là, c’est plus simple de passer par un tour.
Plusieurs cours d’eau quadrillent une petite zone où se tient le marché. Des vendeurs sur leur petit bateau, long et fin, se déplacent lentement et vendent leurs fruits, soupes de nouilles, bibelots en bois ... C’est bien entendu gavé de touristes mais l’ambiance est tout de même là, ainsi que quelques locaux.
On se promène en bateau sur les canaux,
mais devant nous une femme hure dès que le bateau git un peu ou qu’il y a du
clapot, et elle nous pourri la vue avec son parapluie, pour se protéger du
soleil ... c’est pas demain la veille qu’on repartira en tour organisé. Mais là
c’est pour une demie journée, ça va.
Comme il y a 4 ans, on prévient françoise
de notre passage à Bangkok Comme il y a
4 ans, elle propose de nous héberger. On a été accueilli comme des rois, notre
hambre à nous, saucisson, fromage d’Espagne, digestif fait par son père ... Ca
nous change des guest houses ! En plus, piscine dans l’immeuble, salle de sport, et mon premier cours de yoga.
Tous les soirs on dîne avec Françoise et elle nous fait vraiment nous sentir bien, presque chez nous. Merci pour tout Françoise, et désolé si on t’a fatiguée à te faire te coucher à pas d’heures.
Patricia une amie de Françoise qui est
prof dans une école de Bangkok nous organise un entretien avec quelques profs.
L’EPTS, English Program for Talented Students, dispense des cours uniquement en
anglais. Parfait pour nous.
Les exams sont dans 2 semaines, donc les
profs n’ont pas vraiment de temps à nou accorder. Tout ce qu’on nous propose,
c’est 2 sessions d’une heure devant 2 classes, mais pas de suivi du projet. Et
encore, à cause de la situation politique (coup d’état en cours), les cours
sont annulés pour la journée où nous aurions dû faire notre présentation.
Mais grâce à Somluk, coordinatrice des
profs étrangers de l’école, la Nomad Water School sera déclinée de façons
ici :
- 2 élèves de cette école travaillent sur un
projet, un concours international où les participants doivent réaliser un
petit film qui présente ce qui ce fait et ce qui peut se faire pour
protéger l’environnement. Pour ces 2 élèves, nous sommes un exemple de ce
qui peut être fait, elles nous interviewent et filment l’entretien. Nous
serons donc sur l’écran quand elles présenteront leur projet dans quelques
mois, en Corée.
- Le département de sciences veut créer un
atelier scientifique pour essayer d’initier les jeunes à la science d’une
autre manière qu’une simple matière scolaire, genre « science is
fun ». La Water Box est un outil parfait pour cet atelier, des
expériences simples, ludiques et visuelles. Le projet serait donc bientôt
lancé, et surtout suivi sur le long terme.
Une expérience différente de ce que nous avons déjà vécu dans les autres écoles, mais très intéressante.
Phuket
On ne fait que passer par Phuket, histoire de voir a quoi ça ressemble avant de filer vers Bangkok. Phuket town n’est pas une des plus belles villes qu’on n’ait vu, loin s’en faut. Cependant, il y a quelque chose ici de plaisant. L’architecture est plutôt spéciale, un mélange de portugais, chinois et thaï. Dommage que ce soit gâché par des câbles électriques omniprésents dans toute la ville.
Phuket, c’est aussi les plages. La plus connue : Patong. On y arrive de nuit, donc on ne voit pas la plage en elle-même, mais l’ambiance autour suffit à nous rappeler étrangement Kuta, à Bali, en un peu plus malsain quand même. Je me demande quel est le nombre de prostituées maximum autorisé par bar, par trottoir. Mais je comprends qu’un côté de cette ambiance puisse plaire, les terrasses, la musique, les gens qui y font la fête.
Autre journée, autres plages. Katai et Katai Noi (la petite Kata). Il pleut un peu, les vagues sont grosses, mais on passe un bon moment à Kata Noi. Le sable est beau et la plage quasi déserte. Kata, quant à elle est plus peuplée, surtout de surfeurs, mais il y a moins de vagues. La plage est un peu trop développée, mais le cadre reste superbe, et la bouffe à un prix étonnement raisonnable pour un endroit pareil.
Pour la première fois depuis qu’on est voyage, on se fait contrôler en conduisant le scooter. La première fois, le flic nous demande nos papiers, y jette un coup d’oeil, nous remercie. Le lendemain, le flic nous demande d’où on vient, et nous demande donc notre « permis », en français. Il regarde Céline, puis me regarde et me demande : « C’est votre fille ? » ... no comment.
Les plages, c’est maintenant fini pour quelques temps. Direction Bangkok, puis le Laos.
Koh Phi Phi
2 heures de
bateau pour arriver à Koh Phi Phi ... sous la pluie. Le temps de se trouver une
guest house et le temps se calme. Et Phi Phi sous le soleil, ça vaut vraiment le
coup d’oeil. C’est en effet plus beau qu’à Railey. La mer est encore plus
claire, même si on croyait que c’était dur à trouver.
Pas de route, pas
de voiture, juste des piétons et des cyclistes ; ça, on aime. On aime
aussi les petits chemins dans la jungle qui emmènent aux autres plages de
l’île, qui ne sont accessibles que par ces chemins ou par bateau. Donc, elle
sont très calme et moins fréquentées que les 2 principales. Le revers de la
médaille, c’est que tout y est plus cher.
Mais on profite
quand même du sable, de la mer et des hamacs.
On aime aussi la plongée. Et là on s’est régalés. Certaines personnes nous disaient qu’après Sipadan, on allait être blasés. Pas du tout, on aadoré ces 2 plongées, et on était bien tristes de quitter l’eau.
On a aussi beaucoup la matinée a louer un bateau avec un couple d’américains qui avaient plongé avec nous. Le bateau nous mène où on on veut. Monkey beach, qui porte tellement bien on nom que je ne développerai pas, une petite anse où on se jette à l’eau et où le chauffeur du bateau doit nous sortir au bout d’un moment, mais il nous promet de nous amener à un endroit encore plus beau. Maya Bay, là où a été tourné le film « La plage », rien que ça. Tout le monde veut voir cette plage. Elle est donc gavée de monde et cachée par les dizaines de speed boats qui y jettent les touristes à la pelle. On préfère rester au large, a faire des ronds dans l’eau avec nos masque et tuba. Les poissons ont tellement l’habitude d’être nourris par les plongeurs qu’ils se ruent sur nous, certains même s’aventurent à nous grignoter la peau, histoire de voir si c'est comestible.
Ah, Koh Phi Phi ...
Krabi - Railey
Une petite journée de route de Penang suffit pour atteindre Krabi, au sud de la Thaïlande. De là, bus et bateau pour atteindre Railey, une péninsule que l’on ne peut rejoindre que par bateau. Plage de rêve, végétation luxuriante, bars et restaurants partout ... la Thaïlande, quoi.
A Krabi, on s’est
fait avoir par un pseudo office du tourisme qui nous a aidé à nous trouver un
hôtel. Ils ont omis de nous dire que la liste des hôtels qu’ils avaient ne
contenait pas les moins chers.
Nous voici donc à
Railey, dans un hôtel avec piscine, notre propre salle de bain et de l’eau
chaude (ce qui est notre nouvelle conception du luxe). 600 baths la nuit, soit
environ 12 euros. Ca fait mal au budget. Nous changerons le lendemain pour 250
la nuit.
Tout ici est
cher, la bouffe, la bière, et aussi l’escalade. Mais pour l’escalade, c’est
peut-être dû au fait que ce soit un endroit qui attire de nombreux grimpeur du
monde entier, grimper ici, c’est un peu comme plonger à Sipadan, c’est un must.
Ca fait bien longtemps qu’on n’a pas escalader, mais ça revient vite, et le
paysage est hallucinant. Une roche jaune-rouge, recouverte par endroit de
végétation dense et d’un vert magnifique, et surtout, surtout, quand on est en
haut, une vue de carte postale sur les plages, la mer et la jungle. Vu d’ici,
on comprend mieux ce qui attire autant de monde. 3 heures de grimpe, de marche
dans une grotte et de descente en rappel (mauvais pour mon vertige, ça), et
ensuite, farniente sur la plage, un plongeon dans un lagon perdu au milieu de
nulle part. On mène une vie misérable !
Koh Phi Phi, à 1h30 de bateau d’ici est encore plus impressionante paraît-il. Soit, allons voir.