Pakchong - Kaoyai National Park
Bangkok, c’est pas mal, mais c’est pollué et on a déjà visité. Il est temps de dire au revoir à Françoise et de nous enfuir vers notre prochaine étape, plus à l’est, à Pakchong, d’où nous visiterons le parc national de KaoYai. De retour à la campagne, la vie est belle.
Les tours pour le parcs sont hors de prix. On s’y rend donc par nous-mêmes. Une fois que le bus nous jette à l’entrée du parc ... et maintenant on fait quoi ? Pas de bus à l’intérieur, que des « taxis », des mini van ouverts à l’arrière, qui prennent le même prix que les tours. Il y a bien des vélos au centre d’information, à 14 km de là. Une des employées du parc, que les sourires et l’amabilité n’étouffent pas, nous proposent de louer son scooter pour la journée ... 400 Baths. On pas trop le choix, donc on accepte.
A peine à 3 km de l’entrée, sur la route
principale, bitumée, un singe d’une taille impressionnante nous regarde
passer. Corpulent, grosse crinière, queue coutre et noire, et des cros énormes
qu’il nous laisse apercevoir quand il baille. Une belle bête, dont on ne
s’approche pas trop.
Quelques km plus loin, panorama ahurissant
sur le parc. Le moins qu’on puisse dire, cc’est que c’est vert et dense. Là,
dans les forêts devant nous se promènent des singes, crocodiles, cerfs,
éléphants et bien d’autres encore.
Toujours en roulant, je vois une ombre
énorme au-dessus de ma tête. Je pile et lève les yeux, un rapace gigantesque
vole à à peine 2 mètres au-dessus de nous. Gris avec des taches blanches et
noires, il est énorme. A peine 10 km et on voit tout ça, qu’est-ce que ça doit
être pendant les treks !
Une biche sur le bas-côté, des varans qui traversent la route, un écureuil blanc, ... y a de la vu dans le coin.
Au centre d’information :
- Vous avez un guide ?
- Non
- Un GPS ?
- Non
Là, on nous propose le seul trek où on ne
se perdra pas à coup sûr. OK, on vous fait confiance.
2h de marche dans la jungle, la vraie,
humide, luxuriante comme on l’aime. Et là ausi y a de la vie. Des nuées de
papillons s’échappent devant nous, de toutes les tailles et toutes les
couleurs ; un varan qui grimpe tranquille à son arbre ; par contre,
malgré les panneaux qui mettent en garde contre leur présence, on ne voit aucun
crocodile. D’autres bêbêtes dont on se serait bien passé, les sangsues. Céline,
malgré un t-shirt long en trouve une sur sa taille, accrochée sur le haut de sa
culotte, et 2 traces de morsures sur le ventre. Idem pour moi, 2 traces sur le
ventre, et une qui est toujours en place sur mon mollet, et vue sa taille, elle
s’est déjà fait un beau gueuleton de mon hémoglobine.
Le trek se fini sur une cascade, auprès de laquelle on trouve un restaurant pour le déjeuner. Un couple nous prend en voiture pour nous déposer à notre moto, et il est l’heure de retourner à l’entrée du parc, le dernier bus est à 15h.
Gnark, plus de bus. Un gare arrête un pick-up pour nous, on saute derrière et on se fait déposer à Pakhcong.